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Janvier - 2021 | ![]() |
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Événements du mois |
L'auditorium de l'école française de Saint Maur était bondé ce samedi soir là. Sur scène, une petite dizaine de musiciens, tout de noir vêtu, accordaient leur instrument. Ils seront présents tout au long de la pièce, acteurs incontournables de ce drame tiré de la nouvelle d'Alphonse Daudet.
De temps en temps, ils seront rejoints par un chœur chantant des chansons françaises et qui se fondra dans le décor. Tout commence par la musique (toute de Georges Bizet) puis dans la pénombre, deux acteurs apparaissent. On ne les entend pas mais il est évident que l'un raconte une histoire à l'autre, cet autre semble être un enfant. On n'est pas loin du mime. Lorsque la musique cède la parole aux acteurs, on découvre le berger Balthazar raconter l'histoire de la chèvre de M. Seguin au jeune Innocent, c'est ainsi que sera nommé tout au long de l'histoire ou presque, le jeune frère attardé de l'amoureux de l'Arlésienne.
Le décor est réduit au minimum, les musiciens et les choristes en font partie ; les objets que les protagonistes manipulent sont suggérés. La musique omniprésente, souligne les moments clés de l'histoire. L'atmosphère est au drame et les personnages sont justes et émouvants du début jusqu'à la fin. Le scénario surprend et maintient le suspens grâce à un rebondissement inattendu, nous donnant un peu l'espoir d'une fin différente que celle de la nouvelle … hélas, on peut mourir d'amour.
Émouvante et très belle performance d'une troupe de non professionnels. Inutile de vous dire que les applaudissements ont résonné dans l'auditorium de l'école française de Saint Maur !
Un grand merci revient à notre sponsor de la soirée, la banque HSBC Premier pour son soutien.
Texte : Florence Mozzo
Photos : Gilles Gaury