l'AFJ, les activités pour les francophones au Japon

Une tente dans le jardin de l’Institut, un poêle avec un bon feu, un décor de robes africaines, une grande peinture réalisée par les enfants et des galettes garnies de couronnes bleues. Sur le côté un stand de livres et, face à l’entrée, un bel ensemble de percutions : voilà planté le décor.
Les jeunes invités s’installent sur leur coussin ou leur manteau. Les grands prennent des chaises, d’autres restent debout près des tables.

Alors le conteur, Kama Sywor Kamanda, se dresse devant ce public à l’écoute, défonçant presque le plafond de la tente. Il sait tenir en haleine son jeune auditoire, le questionne, l’interpelle pour expliquer un mot, suscite son imagination… quand, au son des tambours de Mukuna, surgit de derrière la toile, le danseur guépard. Son masque est terrifiant. Le craignez-vous les enfants ?

Les contes se poursuivent avec la participation de chacun, au grand étonnement des parents.
Puis la musique et le chant prennent le relais. On se désaltère. On choisit un morceau de galette : trouver la fève, c’est le rêve ! C’est le moment des échanges, des dédicaces et des têtes couronnées.

Merci à KAMANDA, à MUKUNA et ses compagnons, à Anne-Marie et à l'équipe de l'AFJ pour l’organisation, Frédéric, pâtissier du « Pommier » pour ses galettes, à Robert directeur de l’Institut pour son accueil, à Fernand pour l’aménagement du lieu, et à la centaine de participants qui sont venus en cet après midi d’hiver se réchauffer au soleil des « mages » qui ont repris la route de leur pays.