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Avril - 2023 | ![]() |
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Événements du mois |
C’est donc à la gare de Shinjuku que les 7 participants de l’expédition se retrouvent presque au complet pour le départ en direction de Sagamiko. Presque complet car un retardataire peu familier des trains japonais a raté le train et rejoint le groupe par l’express suivant. Les retrouvailles sont néanmoins facilitées par Patrick qui, fort obligeamment, est retourné à sa rencontre vers la gare de Sagamiko. Cet intermède permet néanmoins au groupe de prendre une première pause peu après le sanctuaire Yose avant d’attaquer la montée proprement dite.
La météo, fort heureusement, est ce jour-là très favorable : le soleil brille donnant une vue dégagée sans pour autant que la chaleur ne soit trop accablante. La fraîcheur des arbres aidant, l’ascension se fait sans trop de mal pour chacun.
La première vue du mont Fuji, peu avant le sommet, est un événement pour chacun. Le sommet, enneigé et bien dégagé, est nettement visible et pour une fois, les français font autant de photos que les japonais.
L’arrivée au sommet est pour tous l’occasion d’une pause plus ou moins attendue en fonction de la fatigue de chacun. Le repas pris en commun permet de mieux faire connaissance et d’échanger ses expériences d’expatrié au Japon, les plus fraîchement arrivés questionnant les plus anciens. Nous ne dérogeons pas à la tradition et nous nous sacrifions au rituel de la photo de groupe devant la stature équestre, assez curieuse d’ailleurs, érigée au sommet.
L’heure avançant, il nous faut commencer la descente qui se fait non directement vers Sagamiko mais vers la gare suivante de Fujino. Sur le chemin du retour, une corde nouée à un arbre permet à quelques acrobates occasionnels de jouer les Tarzans dans un intermède juvénile. Photos et vidéo pour immortaliser l’exploit.
La suite de la descente nous fait traverser plusieurs exploitations agricoles : plantations de thé, d’arbres fruitiers et de légumes. Des filets de protection attirent notre attention sans bien en comprendre l’objet jusqu’à ce que des cris aigus de bagarres nous fassent découvrir 5 ou 6 singes occupés à se disputer des fruits dans un verger. Ce sont là des dégâts apparemment fréquents, ainsi que nous le confirme un peu plus loin un agriculteur.
La traversée des villages nous permet de comprendre les constructions traditionnelles du Japon. Une première grange en bambou et torchis nous révèle une construction à la fois simple et robuste car conçue pour résister aux tremblements de terre. Une seconde maison de bois, grande bâtisse familiale flanquée de son stockage de riz, nous rappelle que le couloir, classiquement, parcourt l’extérieur de la maison. A l’extérieur se trouve accroché un habit traditionnel fait de paille de riz dont l’objet est de servir d’imperméable. L’un de nous s’en drape montrant par la pratique le mode d’emploi.
La dernière étape est le onsen, fort attendu par certains pour se relaxer. L'expérience, à vrai dire, est diversement appréciée. La plupart y trouve une détente efficace des muscles et en ressortent ragaillardis mais d’autres, dont c’est la première expérience, ont bien du mal à se plonger dans une eau aussi chaude et surtout à y rester. C’est pour un ou deux d’entre nous le bain le plus court de l’année.
Lavés, douchés, reposés, nous repartons pour Fujino où nous prenons le train du retour, sans retardataire cette fois-ci.
Cette belle promenade, accessible à tous, même aux enfants, nous laisse un bon souvenir et l’envie de recommencer.
Texte et Photos :